TRIBUTE POUR MARCEL DUCHAMPS , ROUEN 2018
« Le saumon rose c'est la vie bonne. »
Ce hors-d’œuvre n'est pas mon pain quotidien, il en est l'ami, entre deux croûtes, je suis le regardeur de ce bâtard médiatique.
Il est l'usufruit du hasard qui tombe en poussière sur le grand vertige, de quelques affiches déjà faites et de mauvaises fréquentations.
J'écrivais : Étant donné : un peintre, des d'affiches et du temps de pinceau disponible… Me voici peintre de cour... Le niveau baisse.
L'image remonte le courant tel le saumon pour retrouver son modèle, les deux corps du roi et pour mourir sur un mur Duchamp-Élysée.
Comme une vie bonne confite dans sa Grèce, mourir dans son berceau, pareil à F.H. ou M.D., je remonte vers Rouen, pour y pondre mes yeux, d'ailleurs il n'y a que les autres qui peignent.
GD
Étant donné, un peintre, quelques d'affiches et du temps de pinceau disponible.
Ce fut un plaisir amusé , un peu facile peut-être , mais aussi, le rendu d'un trop plein d' images produite en ces temps de solde idéologique, où la nation se cherche une nouvelle tête à aimer et à couper.
Jamais politique n'avait fait une telle intrusion dans mon travail, tournant jusqu'à l'heure sur le périphérique de ma blanche peinture.
J'en fus heureux parce que pour mon style aussi le temps était au changement.
Je me suis vu, un instant seulement, en peintre de cour, aux cotés de Francisco Goya, le Titien, Velasquez et autres collègues.
Mais est-ce un sujet normal ?
Est-ce de la propagande?
Voyons nous encore la peinture?
ce sujet est-il plus fort que ma peinture ?
Cézanne ne devint pas pommier à peindre des pommes...
mais c'est en sciant que Léonard de Vinci ;)
