Par les temps qui courent, l'univers en expansion nous prête encore son début et sa suite avec balcon sur notre temps, dernière porte à gauche au fond du couloir avant l'automne.
Le monde avance par touches. Ma bande dessinée aussi : elle est celle d'un peintre, taillée à l'os. Cette première page est aux prémisses du paysage, sans héros, avant la technique alors que les volutes du crayon mégotent son écriture, que la couleur, la bouche pâteuse, se taille un avenir à coups de couteau en sortant de la case.
« L’artiste Guiome David rend ici hommage à la bande dessinée.
Celle-ci est revisitée, sublimée, dépouillée, réappropriée, peinte.
Elle nous raconte une histoire sans mots, sans personnages, une histoire de pinceaux, de couleurs, d’huile et de début, de paysages et de désir de peindre. »
Ma BD n'a qu'une page, elle représente le début d'une histoire et mes premier émois pour le dessin quand nous habitions au château.
A cette occasion, ma peinture s'expose dans un présent reconduit, de case en case, vers un développement moderne.
huile sur papier 120x80